Branche LOUAISIL (1)

 


     Les branches LOUAISIL et BELOT ont une répartition géographique très simple puisque ces ancêtres sont, dans l’état actuel de mes recherches, tous nés, mariés et décédés en France ; encore ces évènements se situent-ils principalement dans deux départements : 

- L’Ille-et-Vilaine pour la branche LOUAISIL (125 ancêtres),

- La Saône-et-Loire pour la branche BELOT (268 ancêtres),

les autres départements concernés étant l’Allier (18), le Rhône (13) et la Loire (5).

La branche LOUAISIL en Ille-et-Vilaine

      Les ancêtres de la branche LOUAISIL que j’ai pu étudiés sont tous nés, mariés et décédés non seulement en Ille-et-Vilaine mais dans un carré de seulement 20 km sur 20 au sud-est de Rennes. Plus précisément, les LOUAISIL et HELBERT sont pratiquement tous originaires d’Etrelles, d’Argentré-du-Plessis ou de Torcé, juste au sud de Vitré. Côté DEROIN, ils sont originaires de villages situés plus au sud mais ils ont peu à peu migré vers le nord, pour arriver à une naissance de Louis Alexandre LOUAISIL à Vitré le 14 avril 1891.

     


 

       Remonter dans le temps est donc assez facile mais limité du fait que tous les registres ne sont pas encore scannés et/ou disponibles par internet. C’est ainsi que je n’ai pu remonter que jusqu’à la 10ème génération, avec Julien LOUAISIL (Sosa 896) né vers 1667. La personne la plus ancienne dont j’ai réussi à trouver les 3 actes est Renée MARTIN (225) née le 28 juin 1738 à Cornillé, mariée avec Julien LOUAISIL (224) dans la même commune le 10 février 1769 et décédée le 19 octobre 1816 à Etrelles. 

 


    A noter que, selon le site Geneanet, le patronyme LOUAISIL, porté dans la Mayenne et l’Ille-et-Vilaine, s’écrit aussi LAIZIL ou LOISIL. Il correspond en principe au mot « oisil » qui désigne l’osier en ancien français, et pourrait être un toponyme : un hameau s’appelle Loisil à Coesmes (35), d’où sont originaires les TOULAULT.


La branche BELOT en Saône-et-Loire

     Cette branche est très localisée dans le sud de la Saône-et-Loire, au-dessous d’une ligne Paray-le-Monial - Cluny. Plus précisément, si les derniers BELOT habitaient à Paray-le-Monial (1 sur le schéma ci-dessous), la branche BELOT vient des environs de Cluny (2) tandis que le côté DUVERNAIS vient du sud de Paray (3).



    En ce qui concerne les DUVERNAIS, on en trouve encore à la Chapelle sous Dun en remontant jusqu’à la 11ème génération ! Cependant, si Antoine CHATAIGNIER (sosa 126) est né à Saint-Germain-en-Brionnais, son père est né dans l’Allier (à Saint-Nicolas-des-Biefs) de même que ses ancêtres, au moins jusqu’à la 12ème génération. Dans cette branche BELOT-CHATAIGNIER-CANARD-…, nous sommes remontés plusieurs fois à la 12ème génération, Laurent BELOT étant né vers 1605.



   J'ai trouvé les trois actes d’état civil de Claude BELOT (240) né le 28 février 1758 à Sainte-Cécile (acte de naissance le plus ancien de cette branche), marié le 23 février 1784 à Cluny avec Jeanne-Marie DUBOIS (241) et décédé le 16 février 1814 à Sologny. Les actes les plus anciens sont le mariage d’Etienne BELOT (480) et de Marie Canard (481) le 20 janvier 1756 à Sainte-Cécile et l’acte de décès d’Etienne BELOT dans ce même village le 17 janvier 1767.

    On ne peut parler des BELOT sans parler de Paray et de leur maison. Le mariage de Jean BELOT (30) et de Jeanne DUVERNAIS (31) a conduit à la naissance de 9 frères et sœurs dont deux seulement se sont mariés : 

- Claudine mère de Louise (mère de Françoise), Claude et Monique LOUAISIL et  

- Emilie qui a épousé Clotaire DARANTIERE, branche descendante que nous ne fréquentons plus.

    La maison de « Tante Jeanne » a été un lieu de vacances des trois filles LOUAISIL; Monique est même allée à l’école à Paray durant la guerre de 1940. 



 L’arrière-grand-père de Françoise, Jean BELOT (1867-1950), épousa en 1889 Jeanne DUVERNAIS à Paray ; celle-ci avait une sœur et deux frères dont l’un, Jean Antoine DUVERNAIS, devint le curé de Poisson, un petit village au sud de Paray. Je n’en aurai pas parlé si celui-ci n’avait eu la bonne idée de rédiger un manuscrit de 23 pages racontant son histoire et celle de sa famille. Inutile de dire que ces feuillets furent pour moi une source précieuse, même s’ils contiennent quelques petites erreurs. 



     Je ne retiendrai de ce « journal du Curé de Poisson » que deux anecdotes que je développerai dans le deuxième article relatif à la branche LOUAISIL.


A suivre


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